L’épilation laser pendant l’été

L’épilation laser pendant l’été

Peut-on se faire épiler au laser quand on est bronzé.e ?

Les beaux jours arrivent et vous n’avez pas terminé toutes vos séances d’épilation définitive pour éradiquer vos poils. Or, vous avez entendu que le bronzage est une contre-indication majeure pour l’épilation laser. Pas de panique ! 

De nombreuses idées reçues circulent au sujet de l’épilation laser en été. Qu’est-il possible de faire ? De ne pas faire ? Focus sur l’épilation définitive avec les précisions du docteur Boché, de la Clinique Laser Esthétique Médicale de Vannes.

L’épilation laser en été, est-ce possible ?

Oui, il est possible d’avoir recours à l’épilation laser pendant l’été, à condition de respecter un délai d’une semaine de non-exposition aux UV avant et après la séance.

Auparavant, les médecins déconseillaient formellement les séances d’épilation au laser dès que les premiers rayons du soleil faisaient leur apparition pour la simple raison qu’il y avait un risque de brûlure sur des peaux bronzées. C’est également la raison pour laquelle ce type de traitement n’était pas accessible aux peaux foncées, qu’elles soient métisses ou noires. 

Or, plus de vingt ans sont passés depuis l’apparition de la première machine. Aujourd’hui, les lasers sont beaucoup plus précis et savent traiter tous les phototypes de peau. 

Le docteur Boché indique : « Désormais, la pratique et le recul nous permettent de dire, qu’avec les nouveaux lasers, nous pouvons épiler même pendant l’été sur des peaux hâlées, à condition, bien entendu, de respecter certaines règles. »

Les règles qu’il faut impérativement respecter pour éviter l’apparition de taches foncées sont : 

  1. aucune exposition 1 semaine AVANT la séance. 
  2. aucune exposition 1 semaine APRÈS la séance.
  3. pour être certain de bien protéger la zone en question avant et après le traitement, seul le port d’un vêtement est efficace (ex. : pantalon ou legging pour le traitement des jambes et des cuisses). Pour les zones qui ne peuvent pas être couvertes, comme le visage, appliquez un écran total (indice 50) toutes les deux heures. 

Et le docteur Boché de préciser : « Forcément, tout coup de soleil récent ou bronzage de moins d’une semaine est rédhibitoire. » Les médecins de la clinique se réservent le droit de reporter la séance, s’ils estiment qu’il y a une contre-indication.

Pourquoi laser et bronzage ne faisaient pas bon ménage ?

Pour comprendre pourquoi cette technique était contre-indiquée sur peau bronzée, rappelons le principe de l’épilation laser.
Lorsque le médecin passe la pièce à main sur la zone à traiter, le dispositif émet un faisceau de lumière porteuse d’énergie. Cette énergie est absorbée par la mélanine, le pigment coloré contenu dans le poil, qui, par l’effet de la chaleur, est détruit jusqu’à sa racine.
Le bronzage, quant à lui, est le mécanisme de protection mis en place par notre peau pour se protéger des ultraviolets qui l’agressent et pourraient la brûler. Pour se défendre, elle produit de la mélanine, un pigment qui vient absorber une partie des UV et donne cette couleur hâlée à la peau.
D’une longueur d’onde bien moins précise, les anciens lasers risquaient de mal distinguer la mélanine du poil de celle de la peau, ce qui pouvait engendrer des brûlures.
C’est la raison pour laquelle ils étaient réservés aux poils foncés sur peaux claires.

Pourquoi est-ce possible aujourd’hui ?

La technologie laser à visée esthétique a considérablement évolué. Les nouvelles machines, comme le Clarity II, sont désormais capables d’émettre des faisceaux de lumière de différentes longueurs d’onde avec une extrême précision.
Polyvalentes et modulables avec un large éventail de tailles de spots, elles peuvent traiter tous types de peaux sans risquer d’endommager les tissus environnants.


Ainsi, le Clarity II est équipé de deux types de laser :

  • le laser Alexandrite pour les poils foncés sur peaux claires ;
  • et le laser Nd:Yag pour les peaux mates et noires.

Pour pouvoir traiter une peau bronzée, quel que soit le phototype, le médecin emploie non pas le laser Alexandrite, mais le laser Nd:Yag, autrement dit celui utilisé pour traiter les peaux mates et noires.


Le docteur Boché précise : « Certes, le dispositif est différent et peut paraître moins efficace pour la patiente parce que le processus est différent. Mais l’utilisation du laser Nd:Yag permet de conserver le bénéfice d’un traitement déjà démarré. Au laser Alexandrite, la patiente a la vision de l’efficacité immédiate sur le poil, car celui-ci est détruit par le laser, même si le bulbe ne l’est pas. Le laser Nd:Yag, quant à lui, affaiblit tellement le poil qu’il ne pousse plus. Il finit donc par tomber. »

Quel avantage à poursuivre son traitement laser même pendant l’été ?

L’avantage est de ne pas perdre de temps. Rappelons qu’un traitement d’épilation durable par laser s’étale sur plusieurs mois, puisqu’il faut respecter les cycles pilaires. 

Chaque poil connaît trois phases de croissance : 

  • La phase anagène. C’est la phase de croissance du poil, au cours de laquelle la concentration en mélanine est la plus élevée. C’est ce poil-là que le laser peut atteindre et détruire.
  • La phase catagène. Le poil ne croit plus et le laser est inefficace.
  • La phase télogène, qui correspond à la fin de vie du poil et à sa chute. Là aussi, le laser est inefficace. 

Considérant que le laser cible les poils en phase anagène, il faut compter entre 6 et 8 séances espacées de 4 à 8 semaines à chaque fois. Le nombre et la durée entre deux séances sont déterminés par le médecin qui prend en compte la zone à épiler et la densité de la pilosité.


Par ailleurs, consulter pendant l’été est aussi l’occasion de rencontrer un médecin esthétique pour préparer la rentrée dans le but d’entamer un protocole d’épilation sans perdre un temps précieux.

Questions fréquentes sur l’épilation laser en été

J’ai la peau noire. Est-ce que je peux avoir recours à l’épilation laser en période estivale ?

Oui, tout à fait, mais la condition est exactement la même, puisque les peaux noires et métisses bronzent aussi : pas d’exposition au soleil une semaine avant et une semaine après ! 

Est-ce que je peux me baigner juste après une séance laser ?

Il est préférable d’attendre 48 heures avant votre premier bain que ce soit en piscine ou en mer, car les produits ou le sel pourraient irriter votre peau. En revanche, les baignades en eau douce ne posent aucun problème.

Puis-je faire du sport juste après une séance laser ? 

Là aussi, il est préférable d’attendre 24 à 48 heures selon la réaction et la sensibilité locale de votre peau, surtout en début de traitement. En effet, de nombreux bulbes ont été atteints et votre peau peut alors être très réactive.

Est-ce grave si j’annule mes séances prévues pendant les mois d’été ?

“Grave”, non, mais cela est dommage pour vous, puisque vous allongez d’autant votre traitement. Alors qu’une seule séance placée dans le courant de l’été permet de respecter le protocole.

Le plasma : une technologie innovante pour enlever les lésions cutanées bénignes

Le plasma : une technologie innovante pour enlever les lésions cutanées bénignes

Comme son nom l’indique, une lésion cutanée bénigne est sans danger. S’il n’est pas nécessaire de l’enlever, elle peut toutefois causer une gêne esthétique ou un inconfort avec les vêtements. 

En fonction de la nature de la lésion, différentes méthodes d’ablation sont utilisées. On connaît la cryothérapie par azote liquide, le laser à CO2, le shaving, le peeling… 

Il existe désormais une nouvelle technique non chirurgicale capable de traiter facilement et rapidement la plupart des lésions cutanées bénignes. Elle utilise l’énergie plasma. 

Mais comment fonctionne-t-elle ? Quelles lésions peuvent être prises en charge par ce dispositif ? Quels sont les avantages ? CLEM de Vannes vous explique tout.

Le plasma au service de la médecine esthétique 

Cette nouvelle technique s’appelle « plasma exérèse » (du grec « exaíresis » qui signifie « extraction »). Le dispositif utilisé chez CLEM pour pratiquer un plasma exérèse porte le nom de D.A.S. (Derme Ablation Surgery). C’est un appareil sûr et efficace, qui propose une modulation de puissances et de fréquences très complète. 

Cette technologie est non chirurgicale. Elle n’agit que sur les couches superficielles de l’épiderme, sans endommager les tissus environnants.

Le D.A.S. se présente sous la forme d’un crayon électronique équipé d’une pointe très fine qui envoie un léger courant plasmatique à la surface de la peau. La chaleur dégagée provoque une rétraction immédiate du derme. Cette technique est très efficace, car ultra précise et les résultats sont esthétiques.

Pourquoi parle-t-on de « plasma » ?

Tout simplement parce que les étincelles générées par la tête du D.A.S. permettent de créer du plasma. Rappelons que le plasma est le quatrième état de la matière ; les trois premiers étant les solides, les liquides et les gaz. 

Le plasma se forme par ionisation des gaz présents dans l’air. Ainsi, le D.A.S. envoie une succession de décharges électriques qui ionisent l’air et le transforment en plasma. Cette amplification de l’énergie permet de couper et de coaguler la peau. 

Quelles lésions cutanées bénignes le D.A.S. peut-il traiter ?

Le D.A.S. traite la plupart des lésions cutanées bénignes. Il est à noter qu’avant de commencer tout traitement, le médecin s’assure de la nature de la lésion. En cas de doute, il oriente le patient vers un chirurgien et une analyse anatomopathologique est effectuée.

Les principales lésions cutanées bénignes sont :

Les verrues

Ce sont des lésions en relief, bien circonscrites et rugueuses. Elles apparaissent souvent sur les mains et ont la forme d’un « chou-fleur ». Sur les pieds, on les trouve sur la plante ou sur le talon. Elles sont plus plates et peuvent être douloureuses à la marche.

Les molluscum pendulum ou acrochordons

Ce sont de très petites excroissances de peau souples, de couleur chair ou légèrement pigmentées. Elles mesurent entre 2 et 5 mm et leur forme peut être variable. Elles apparaissent surtout au niveau des plis cutanés (cou, sous les aisselles, sous les seins).

Les grains de beauté

Appelés aussi naevus mélanocytaire, les grains de beauté sont des formations cutanées, souvent foncées. Leur taille varie d’un petit point à un diamètre de quelques millimètres. Ils peuvent être plats ou en relieflisses ou rugueux. La plupart des naevus sont bénins. Néanmoins, il convient de les faire surveiller régulièrement par un dermatologue, surtout s’ils sont nombreux ou s’ils changent d’aspect (asymétrie, bordures, couleur, diamètre…).

Les grains de milium

Ce sont des microkystes de quelques millimètres qui apparaissent le plus souvent sur le visage sous forme de petits grains blancs. S’ils sont très fréquents chez les bébés et les enfants, ils peuvent également concerner les adultes.

En quoi consiste une séance de plasma exérèse ?

Le médecin délimite la zone à traiter. Il approche le stylo de la zone à 1 mm de la peau, sans la toucher, et envoie l’énergie plasma qui crée un spot. Il réalise ainsi des petits points de proche en proche sur toute la zone à traiter. En cicatrisant, ces spots se rapprochent les uns des autres, formant une nouvelle peau par rétractation.

Quels sont les avantages du traitement plasma ?

  • Précision : l’exérèse est très précise (1 m2) et ne touche que la lésion, pas les tissus environnants. 
  • Efficace : les résultats sont esthétiques et la guérison est rapide.
  • Non invasive : pas d’incision, pas d’altération des vaisseaux sanguins et des nerfs. 
  • Peu voire pas douloureux : une crème anesthésiante ou une anesthésie locale peuvent être envisagées.

Quelles sont les suites du traitement  D.A.S. ?

Au niveau des zones traitées, des petites croûtes brunes se forment et tombent au bout de 3 à 4 jours. Elles peuvent être facilement dissimulées par l’application d’un fond de teint. Comptez un mois minimum entre chaque séance si nécessité d’une reprise.

Il est fortement conseillé de protéger la petite zone cicatricielle du soleil par un écran total pendant 3 mois. 

Y a-t-il des contre-indications pour un traitement plasma ?

Le plasma exérèse n’est pas recommandé pour les peaux foncées et bronzées à cause des risques d’hyperpigmentation. De même, cette technique n’est pas pratiquée en cas d’infection locale de la peau, de phlébite sévère et d’hypotension artérielle sérieuse. Par mesure de précaution, elle n’est pas conseillée pendant la grossesse et l’allaitement.

Vous vous demandez si la rhinoplastie médicale peut être envisagée dans votre cas ?

Prenez rendez-vous avec l’un des médecins du Centre Laser Esthétique Médical de Vannes. Il répondra à toutes vos questions.

Et n’oublie pas, chez CLEM, la première consultation est gratuite !

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Bien préparer sa peau pour l’été

Bien préparer sa peau pour l’été

Les beaux jours sont de retour ! Et l’envie de se prélasser au soleil et d’arborer un joli hâle se fait ressentir. Après plusieurs mois bien emmitouflée dans nos vêtements, notre peau a besoin d’être chouchoutée. L’effet « bonne mine », oui ! Mais pas à n’importe quel prix. Il n’est pas question de laisser le soleil venir abîmer notre peau.

Pour éviter le dessèchement cutané, prévenir des rides et des taches pigmentaires, voici les recommandations du CLEM pour bien protéger sa peau et la préparer à la saison estivale.

Hydratez-vous de l’intérieur de l’extérieur

Une peau saine et en bonne santé est une peau bien hydratée. Plus souple, elle semble aussi plus jeune et plus éclatante. Elle résiste mieux aux dommages du temps et aux agressions extérieures (pollution, rayons UV, variations de température…).

A contrario, lorsque votre peau se déshydrate, elle devient sèche, rugueuse et terne. Les rides et ridules s’accentuent. L’épiderme est plus sujet aux irritations, aux démangeaisons et aux inflammations. Il est également plus fragile et plus sensible aux agressions extérieures, ce qui peut entraîner une sensibilité accrue et des dommages à long terme.

Pour préparer votre peau pour l’été, il faut maintenir un bon équilibre hydrique.

Pour ce faire, vous devez :

  • Boire suffisamment d’eau (minimum 1,5 litre par jour).
  • Manger des fruits et des légumes tous les jours.
  • Faire le plein de vitamine E, qui aide à prévenir la déshydratation. Vous en trouverez dans les oléagineux, les graines, les germes de blé, l’avocat…
  • Appliquer quotidiennement une crème hydratante adaptée à votre type de peau.

En revanche, il vaut mieux éviter de :

  • Prendre des douches trop chaudes.
  • Décaper votre corps avec des produits lavant trop agressifs. Le film hydrolipidique qui recouvre l’épiderme agit comme une barrière protectrice et aide à réguler l’hydratation de la peau.
  • Éviter les gommages trop fréquents qui assèchent et sensibilisent la peau.

Bon à savoir

Pour le visage, l’Hydrafacial® est le soin parfait pour retrouver une peau souple et éclatante. Ce traitement, réalisé en 30 minutes, nettoie, régénère et protège l’épiderme sur le long terme grâce à l’infusion de puissants cocktails de sérums hydratants et antioxydants. À réaliser avant l’été pour booster la protection de la peau, mais également après pour réparer les dommages causés par le soleil.

Faites le plein de vitamines et d’antioxydants

Souvenez-vous : ce qui se passe à l’intérieur se voit aussi à l’extérieur ! Pour préparer votre peau à l’été, pas question de manger des yaourts, mais des fruits et des légumes. L’objectif est d’adopter une alimentation riche en caroténoïdes et en vitamines A et E.

En effet, les caroténoïdes sont de puissants antioxydants qui aident à la protection de la peau contre l’agression des ultraviolets. Ainsi, parmi eux, il y a le bêta-carotène, la lutéine et le lycopène. En outre, ces polynutriments aident à avoir une meilleure mine.

Vous trouverez du bêta-carotène dans les fruits et les légumes de couleur orange, comme la patate douce, la carotte, le potiron, les abricots, la mangue, le melon…

La lutéine, elle, se trouve dans les légumes de couleur vert foncé comme les épinards, le brocoli, les petits pois et le chou. Quant au lycopène, il est en bonne quantité dans la tomate et le pamplemousse.

Pour lutter contre les agressions du soleil et renforcer les défenses immunitaires, la vitamine A est un très bon allié. On la trouve dans des aliments d’origine animale comme le beurre, les œufs, les fromages et les poissons gras. Les fruits et les légumes de couleur jaune et orange sont la source de provitamine A, comme le bêta-carotène. Une raison de plus de manger régulièrement des abricots, des mangues, du melon, des tomates, des carottes…

Les fruits secs (amandes, noisettes…) regorgent de vitamine E, tout comme l’huile de tournesol et les germes de blé. La vitamine E participe à la régénération de la peau et à son élasticité.

Protégez votre peau du soleil

Le soleil est un réel danger pour la peau. Un coup de soleil n’est pas anodin. Il s’agit ni plus ni moins d’une brûlure. Les expositions répétées aux UV détruisent les cellules, causent des taches, accélèrent le vieillissement cutané et provoquent des cancers de la peau.

Pour éviter les coups de soleil, il suffit de suivre ces simples précautions :

  • Appliquez systématiquement une protection solaire à indice élevé. Au minimum, IFP 30, voire 50 pour les enfants et les peaux claires.
  • Répétez l’application en couche suffisamment épaisse toutes les 2 heures, et lorsque vous sortez de l’eau.
  • Au début des beaux jours, exposez-vous progressivement. Même si cela est tentant, ne commencez pas par une séance de bronzage de 2 heures !
  • Évitez les heures les plus chaudes de la journée. Entre mai et septembre, ne restez pas au soleil entre 11 et 16 heures.
  • Portez des vêtements couvrants, un chapeau et des lunettes de soleil.
  • Méfiez-vous des faux amis que sont le parasol et les nuages.

N’attendez pas d’attraper votre premier coup de soleil pour vous rappeler que vous devez vous protéger !

Prenez l’habitude d’appliquer une crème solaire quotidiennement dès que les beaux jours sont de retour.

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Estomper les varicosités grâce au laser

Estomper les varicosités grâce au laser

Vous avez peut-être constaté comme des petits filaments rouges ou bleutés sur vos cuisses ou vos jambes. Ce sont des varicosités. Jusqu’à présent, elles se faisaient plutôt discrètes. Mais depuis peu, vous trouvez qu’elles sont de plus en plus visibles et vous aimeriez bien vous en débarrasser, d’autant que les beaux jours arrivent !

C’est désormais possible et facile grâce au laser. Mais pourquoi a-t-on des varicosités ? Et comment le laser fait-il pour les enlever ?

Petit tour d’horizon de cette technologie qui n’a pas fini de nous étonner !

Que sont les varicosités ?

Les varicosités sont de fins vaisseaux capillaires dilatés qui sont visibles à travers la peau, et qui apparaissent essentiellement sur la partie inférieure du corps. Elles résultent d’une perte d’élasticité des petites veines qui se dilatent sous l’effet d’une pression sanguine constante.

Elles prennent la forme de petits filaments isolés ou de ramifications plus ou moins étendues sur les cuisses, les jambes, les chevilles et parfois sur les pieds

Leur couleur varie du rouge au bleu en passant par le violet. Sur le plan médical, les varicosités ne présentent aucun danger. Néanmoins, certaines personnes les trouvant inesthétiques souhaitent les faire disparaître.

Pourquoi a-t-on des varicosités ?

L’insuffisance veineuse est la principale cause de l’apparition de varicosités. Lorsque les valvules des veines ne se ferment plus totalement, le sang stagne et reflue. Les veines se dilatent alors sous l’effet de la pression.

D’autres facteurs peuvent ralentir et altérer la circulation sanguine, comme : 

  • les positions prolongées, qu’elles soient debout, assise ou couchée ;
  • le surpoids
  • le port régulier de vêtements trop serrés et de talons trop hauts
  • le tabac ;
  • l’alcool.

Les femmes sont plus souvent sujettes aux varicosités que les hommes. En cause ? Les oestrogènes. Cette hormone féminine a, en effet, une incidence sur le tonus veineux, ce qui peut causer une insuffisance veineuse. Par conséquent, la prise d’une contraception orale et la grossesse peuvent avoir une incidence sur l’apparition de varicosités.

Pourquoi utiliser le laser pour traiter les varicosités ?

La technologie en matière de laser a considérablement évolué ces dernières années. Désormais, le laser apparaît de plus en plus souvent comme la solution idéale pour la prise en charge des varicosités, car il présente de nombreux avantages. Ce traitement ne nécessite ni piqûre ni injection de produit. Il est rapide et peu de séances sont nécessaires. Il y a peu voire pas de risque d’ecchymose.

Comment fonctionne le laser pour supprimer les varicosités ?

La médecine esthétique utilise deux types de laser, qui ont des longueurs d’onde différentes. Ils sont choisis en fonction de la profondeur et du diamètre des vaisseaux à traiter.

Le KTP est indiqué pour agir sur les petits vaisseaux rouges situés en surface. 

Tandis que le Nd-Yag, qui a une longueur d’onde plus importante, cible les petites veines bleues plus profondes et avec un diamètre plus important.

Le traitement par laser consiste à détruire le vaisseau par coagulation. La lumière du laser cible directement la couleur rouge du sang (l’oxyhémoglobine) et se transforme en une chaleur intense. Cette forte chaleur détériore les parois des petites veines qui finissent par se scléroser.

Comment se déroule une séance ?

Le médecin délimite la zone à traiter et le diamètre du tir laser. La séance se déroule sans anesthésie ; le flux d’air froid généré par le laser suffit à diminuer la sensation de chaleur.

Le médecin effectue les tirs laser successifs sur toute la longueur du vaisseau.

Une séance dure en moyenne une quinzaine de minutes. Il est fortement conseillé d’éviter toute exposition aux U.V. deux semaines avant et après une séance.

Quelles sont les suites d’un traitement laser pour les varicosités ?

Le patient peut reprendre tout de suite une activité normale. Dans le cas de très petits vaisseaux rouges superficiels, la sclérose peut être instantanée et la disparition des varicosités immédiate.

Lorsque les veines sont plus grosses et plus profondes, il faut attendre plusieurs semaines pour que la sclérose soit totale. Si nécessaire, une deuxième séance peut avoir lieu deux mois après. 

Combien coûte une séance de laser pour traiter les varicosités?

Le prix d’une séance de laser est à partir de 400 €. La première consultation avec le médecin est gratuite. À la suite de celle-ci, il vous communiquera un devis plus précis.

Quelles sont les contre-indications pour le traitement des varicosités par laser ?

Avant d’envisager ce type de traitement, le médecin doit pouvoir identifier les causes des dilatations. L’objectif est d’éliminer l’existence d’une veine très profonde qui alimente ces varicosités. En cas de doute, le médecin recommande un examen phlébologique pour déterminer s’il y a lieu d’avoir recours à une phlébectomie ou une microsclérothérapie. 

Y a-t-il des effets secondaires et des inconvénients avec ce type de traitement ?

En fonction de la profondeur de la zone à traiter, l’impact du laser peut être plus ou moins douloureux.

Lorsqu’il s’agit d’intervenir sur de fins vaisseaux rouges superficiels, de petites croûtes peuvent se former sur la peau.

De manière temporaire, on peut également observer des dépigmentations ou hyperpigmentations des zones traitées.

Que faire pour éviter la réapparition des varicosités ?

Le meilleur conseil pour maintenir des veines en bonne santé est la pratique d’une activité physique régulière. La marche est l’idéal puisqu’en activant la pompe sous la voûte plantaire, vous facilitez le retour sanguin vers le cœur. De plus, la contraction des muscles exerce une pression sur le réseau veineux.

L’eau est également un excellent moyen pour tonifier les parois des veines. À la maison, faites des bains de pieds dans une eau bien froide et terminez votre douche en passant un jet d’eau froide sur les jambes toujours en remontant vers le haut. 

Vous pouvez également masser vos jambes pour les décongestionner, de préférence le soir.

Il est aussi conseillé de légèrement surélever les pieds de son lit pour faciliter le retour sanguin. 

Enfin, si vous avez la sensation de jambes lourdes, vous pouvez porter des chaussettes ou des bas de contention. Il en existe désormais de très jolis et la sensation de soulagement est immédiate.

Nos sources

AFME : Les soins pour atténuer les varicosités.

AFME : Laser vasculaire et varicosités.

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Tout savoir sur l’épilation laser

Tout savoir sur l’épilation laser

Vous en avez assez de la corvée de l’épilation et du rasage, et vous rêvez d’une belle peau lisse sans poils. Vous pensez à l’épilation laser, mais vous vous posez des questions. Comment fonctionne le laser ? Et d’ailleurs, en existe-t-il plusieurs types ? Y a-t-il des risques ? Est-ce possible d’éliminer les poils sur une peau noire ? Est-ce douloureux ? Combien de séances faut-il compter pour avoir une peau glabre ? Votre Clinique Laser Esthétique Médicale, situé à Vannes (56) répond à toutes vos questions. Vous n’aurez plus aucune excuse pour sauter le pas !

Comment fonctionne le laser pour éliminer les poils ?

L’épilation au laser consiste à détruire le poil à sa racine par absorption de chaleur. C’est le principe de la photothermolyse sélective. L’énergie du rayon laser cible la mélanine contenue dans le poil et le follicule pileux, délivrant ainsi une très forte chaleur qui les brûle. Ce phénomène, appelé thermocoagulation, détruit la structure pilaire responsable de la repousse. Ainsi, plus le poil contient de mélanine, plus le laser est efficace.

Pourquoi faut-il plusieurs séances d’épilation laser pour supprimer l’intégralité des poils ?

Tout simplement, parce que les poils ne poussent pas tous en même temps. Ils ont un cycle de vie durant lequel ils naissent, ils croissent, puis ils tombent. Lorsque certains sont en pleine croissance, d’autres se sont déjà détachés du bulbe pileux et tomberont. 

Ainsi, pour que le laser soit efficace au maximum, les poils doivent être en pleine croissance. C’est la phase dite « anagène ». C’est, en effet, uniquement à ce stade que le bulbe est chargé en mélanine. 

Au cours de leur vie, les poils passent par trois phases.

  1. La phase anagène correspond à la croissance du poil. C’est au cours de cette période — qui dure entre 1 et 3 mois en fonction de la zone et du type de peau — que le laser est le plus efficace.
  2. La phase catagène est le moment où le poil commence à se détacher du bulbe pileux. L’épilation laser n’est plus efficace.
  3. La phase télogène correspond à la chute du poil.

Combien de séances sont nécessaires pour obtenir un résultat maximal ?

Tout dépend du résultat escompté et de la zone du corps ciblée. 

En effet, le nombre de séances sera peu élevé si vous souhaitez une pilosité moins dense que si vous désirez obtenir une peau glabre. 

Par ailleurs, il convient de différencier les zones hormono-dépendantes (les seins, le thorax, le pourtour de la bouche) de celles qui ne le sont pas (les jambes, le maillot, les aisselles). Pour les parties hormono-dépendantes, le nombre de séances sera plus important et des séances d’entretien seront à prévoir tout au long de la vie pour éliminer quelques repousses du fait de la stimulation hormonale.

Dans le cas des zones qui ne sont pas hormono-dépendantes, 4 à 8 séances sont généralement suffisantes pour obtenir une épilation durable.

L’épilation laser est-elle vraiment définitive ?

En réalité, l’épilation laser n’est pas définitive dans l’absolu. Il est prématuré d’utiliser le terme « définitif », puisque cette technique n’existe que depuis une vingtaine d’années. Il serait préférable de parler d’épilation longue durée ou d’épilation durable.

Toutefois, cette technique de médecine esthétique permet d’éliminer la quasi-totalité du stock pileux en quelques séances. De nouveaux poils plus ou moins fins et clairs peuvent repousser au fil du temps, d’où parfois la nécessité de programmer une séance d’entretien.  

Soulignons, par ailleurs, que la production hormonale de la femme évolue tout au long de sa vie. Les grossesses, la prise d’un traitement hormonal, la ménopause sont autant de raisons qui peuvent influer sur la fabrication de nouveaux bulbes.

Quel est le prix d’une épilation laser ?

Tout dépend de la surface à traiter. Plus la zone est importante, plus la séance sera longue, donc plus coûteuse. Ainsi, comptez :

  • 40 euros pour les parties du visage (lèvre supérieure, menton ou barbe) ;
  • 80 euros pour les aisselles ;
  • 160 euros pour les bras, les épaules ou le torse ;
  • 200 euros pour les demi-jambes. 

Par ailleurs, il est souvent financièrement plus avantageux de traiter plusieurs zones en même temps, car la plupart des centres médicaux esthétiques proposent des forfaits.

Quoi qu’il en soit, sachez qu’au terme de la consultation préalable obligatoire, le médecin est tenu de vous délivrer un devis détaillant les prestations.

Peut-on épiler toutes les zones du corps au laser ?

Oui, il n’y a aucune contre-indication anatomique. Toutes les zones du corps peuvent être concernées, des oreilles jusqu’aux pieds, en passant par le sillon inter-fessier. Cependant, toutes ne représenteront pas les mêmes difficultés.

À partir de quel âge peut-on avoir recours à l’épilation laser ?

L’épilation laser étant un acte esthétique, il est préférable de commencer cette démarche lorsque l’on a atteint la majorité légale de 18 ans. 

Cependant, pour certaines demandes, il est possible d’intervenir sur des mineurs à partir de 16 ans. L’enfant devra être accompagné et avoir reçu l’autorisation de son tuteur légal.

Toutefois, il n’est pas préconisé de commencer trop jeune. La pilosité étant un système hormono-dépendant, il est recommandé aux patients d’attendre d’avoir atteint la maturité hormonale avant de commencer un traitement au laser. 

Plus vous commencerez tard ce type de traitement, meilleurs seront les résultats. Chez la femme, la majorité pilaire est atteinte à 25 ans en moyenne, et chez l’homme vers 30 ans, parfois un peu plus tard pour les zones comme le torse et le dos.

Les hommes peuvent-ils recourir à l’épilation laser ?

Tout à fait. De plus en plus d’hommes ont recours au laser pour leur pilosité. Le protocole diffère de celui des femmes dans la mesure où le poil, la densité pileuse et la stimulation hormonale sont différents.

Les hommes peuvent faire le choix d’éliminer intégralement les poils de certaines zones (aisselles, jambes, torse, dos, épaules…) pour des raisons esthétiques ou dans le cadre d’une activité sportive. D’autres préféreront diminuer la densité. Le traitement au laser peut également être une solution pour solutionner les problèmes de folliculites et de kystes causés par les poils incarnés.

Le nombre de séances est plus élevé pour les hommes et un entretien annuel est souvent nécessaire à cause de la stimulation hormonale qui peut faire apparaître des poils. À noter enfin qu’il est préférable d’attendre d’avoir au moins 30-35 ans avant de commencer ce traitement.

L’épilation laser est-elle accessible à tous les types de peau ?

La réponse est oui. Toutes les peaux, qu’elles soient claires ou foncées, peuvent avoir recours à ce type de traitement. En revanche, le laser n’aura aucune action sur les poils blancs ou roux, puisque ces derniers ne renferment que peu voire pas de mélanine. 

Peut-on se faire épiler au laser si l’on a une peau noire ou métisse ?

Là encore, la réponse est oui. Il existe désormais sur le marché plusieurs types de laser avec des longueurs d’onde différentes en fonction de la carnation de la peau.

Ainsi, les peaux mates à noires (phototypes 4, 5 et 6) sont traitées avec le laser Nd-YAG qui produit une longueur d’onde de 1 064 mm. Cependant, le nombre de séances sera plus élevé (entre 8 à 10).

Le laser Alexandrite (longueur d’onde de 755 mm) s’adresse aux peaux plus claires (phototypes de 1 à 4), à condition que les poils soient foncés.

Quant aux peaux claires mais bronzées, il convient d’être très prudent pour éviter les risques de brûlures ou de dépigmentation et d’attendre quelques semaines pour perdre son bronzage. Il est, par ailleurs, vivement conseillé de ne pas s’exposer au soleil ni même d’appliquer un autobronzant pendant la durée du traitement. 

L’épilation laser présente-t-elle des risques ou des effets secondaires ?

L’épilation laser ne présente pas de risque si toutes les conditions sont respectées : le choix de bon laser en fonction du phototype, le bon paramétrage de la machine et le respect des contre-indications. C’est la raison pour laquelle seul un médecin formé à cette technique est habilité à opérer.

En revanche, ce type de traitement peut engendrer quelques effets secondaires, qui sont normaux et variables. Certains patients peuvent présenter des rougeurs et, plus rarement, des irritations ou gonflements juste après la séance.

Y a-t-il des contre-indications de l’épilation au laser ?

Oui, il existe quelques contre-indications :

  • certains traitements médicamenteux (antibiotiques, corticoïdes, Roaccutane®…) ;
  • certaines maladies ou lésions cutanées ;
  • la grossesse ;
  • l’allaitement ;
  • un tatouage sur la partie à épiler.

Lors de votre premier rendez-vous, il est important de préciser au médecin lasériste si vous suivez un traitement ou des soins médicaux. Une insuffisance veineuse ou une mauvaise circulation du sang ne sont pas des contre-indications, mais elles doivent faire l’objet de précautions particulières.

Enfin, le bronzage (soleil et cabines à bronzer) est à proscrire au moins un mois avant le traitement, car il augmente la quantité de mélanine dans la peau et peut conduire à des brûlures.

L’épilation au laser est-elle douloureuse ?

La perception de la douleur est propre à chacun. Même si l’épilation au laser n’est pas douloureuse, certaines zones sont bien plus sensibles, comme le maillot et le sillon inter-fessier. Le ressenti est un léger picotement à chaque impact du laser. Toutefois, les machines ont fait beaucoup de progrès et sont aujourd’hui équipées d’un système de refroidissement qui diminue la douleur. Par ailleurs, selon les personnes et les zones, le médecin peut proposer l’application d’un gel anesthésiant.

À la suite de la séance, il est nécessaire de prendre soin de l’épiderme avec une crème réparatrice qui sera appliquée à la fin de votre rendez-vous.

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Perdez votre culotte de cheval grâce à la cryolipolyse

Perdez votre culotte de cheval grâce à la cryolipolyse

Nous sommes nombreuses à afficher des rondeurs au niveau des hanches et des cuisses. Certaines les assument parfaitement, d’autres, plus complexées, aimeraient bien (dé)gommer cette graisse sans pour autant passer par la case « chirurgie ». 

La cryolipolyse se présente comme une solution idéale pour éliminer la culotte de cheval.

Mais comment fonctionne la cryolipolyse ? Pourquoi est-ce une méthode parfaitement adaptée pour s’attaquer à ces amas graisseux récalcitrants ? Et quels résultats en attendre ?

Les causes de la culotte de cheval 

La culotte de cheval est cet amas graisseux, plus ou moins important, qui se localise en haut à l’arrière des cuisses et sous les fesses, favorisant l’apparition de la cellulite. 

Avoir des rondeurs au niveau des cuisses et des hanches est un phénomène tout à fait normal chez la femme, et ce pour trois raisons. 

Le facteur hormonal

Les femmes sont génétiquement programmées pour faire des stocks de graisse. Ils ont pour fonction d’assurer le bon développement du fœtus au cours de la grossesse, puis l’allaitement. Ainsi, même les femmes ayant une bonne hygiène de vie et une silhouette fine peuvent avoir une culotte de cheval.

Par ailleurs, ces amas graisseux peuvent s’accentuer à la suite de variations hormonales ou pondérales, à la puberté comme à la ménopause.

Le facteur héréditaire

La culotte de cheval a également un caractère héréditaire. Certaines femmes ont tendance à plus s’épaissir que d’autres au niveau des hanches, des fesses et des cuisses.

D’ailleurs, on observe que la localisation de ces bourrelets adipeux varie en fonction des populations : latérale pour les femmes européennes et postérieure pour les femmes africaines, par exemple.

L’hygiène de vie

La sédentarité et une alimentation trop riche en graisse et en sucre favorisent l’apparition de ces amas graisseux, qui se logent plus particulièrement au niveau des hanches et des cuisses.

De plus, lorsque nous pratiquons une activité physique, notre organisme a tendance à puiser en priorité les graisses stockées dans le haut du corps.

Le saviez-vous ?

Le terme de « culotte de cheval » a fait son apparition au début du XIXe siècle. Il tient son nom du pantalon ample porté en équitation. En médecine, on parle de « stéatomérie ».

La cryolipolyse, qu’ est-ce que c’est ?

La cryolipolyse est un traitement par le froid qui vise à remodeler la silhouette. Pratiquée depuis une dizaine d’années et uniquement dans un cadre médical, cette technique non invasive a fait ses preuves. Elle consiste à éliminer les amas de graisse localisés en exposant les cellules graisseuses à un froid intense. Les adipocytes ainsi endommagés sont ensuite naturellement éliminés par l’organisme, et le tissu adipeux s’affine.

La cryolipolyse : l’idéal pour diminuer la culotte de cheval

Une fois bien installée, la graisse de la culotte de cheval devient dure et douloureuse au toucher. Il devient alors difficile de la déloger, même avec une bonne hygiène de vie et des exercices physiques adéquats.

La cryolipolyse est un traitement médical qui s’avère parfaitement adapté pour s’attaquer à la graisse de cette zone du corps. Rappelons que les cellules graisseuses sont bien plus sensibles au froid que les autres cellules de notre corps. Ainsi, en exposant ce gras récalcitrant à un froid intense, la cryolipolyse vient détruire les adipocytes. Progressivement, les déchets cellulaires sont éliminés via le système lymphatique. Semaine après semaine, l’épaisseur du tissu adipeux diminue. 

Toutefois, si cette méthode permet de diminuer le tour de cuisse, vous ne devez pas la considérer comme une méthode minceur qui vous fera perdre quelques kilos. Il s’agit bien d’une technique pour redessiner la silhouette.

D’ailleurs, précisons qu’elle s’adapte parfaitement aux autres zones du corps comme le ventre, les hanches, le haut des bras, le double menton…

Les avantages de la cryolipolyse pour supprimer la culotte de cheval

  • Elle est non invasive (pas de cicatrice, pas de plaie, pas d’hémorragie).
  • Elle est quasiment indolore.
  • Elle n’entraîne pas d’éviction sociale.

Le traitement de cryolipolyse pour éliminer la culotte de cheval

Une consultation de contrôle obligatoire

La cryolipolyse est un acte médical. Par conséquent, vous devez au préalable consulter le médecin pour une consultation de contrôle. Celui-ci doit vérifier l’absence de contre-indication, examiner la zone à traiter, prendre des mesures, expliquer la procédure et exposer les éventuels, mais rares, effets secondaires.

À l’issue de cette première consultation, le praticien vous remet un devis et un formulaire de consentement.

Chez CLEM, la première consultation est gratuite. Le coût d’une séance de cryolipolyse est à partir de 290€. 

Le déroulement d’une séance de cryolipolyse

Le jour de la séance, le médecin délimite la zone à traiter. Après avoir appliqué une lingette à base de glycérol pour protéger l’épiderme, il pose la pièce à main sur le haut de la cuisse. Celle-ci va venir aspirer le bourrelet. Lorsque l’amas graisseux est bien en place, le médecin lance le refroidissement (entre – 3 et – 11 °C). 

Une séance dure environ une heure, période pendant laquelle vous pouvez lire ou écouter de la musique.

Les suites d’une séance de cryolipolyse

À la fin de la séance, le patient peut reprendre une activité normale. Les effets de la cryolipolyse ne sont pas immédiats. Il faut compter entre 6 à 12 semaines pour observer les résultats, le temps pour que les cellules graisseuses détruites s’évacuent.
Bien qu’efficace, cette méthode de remodelage nécessite souvent plusieurs séances. Le nombre varie en fonction du type de graisse, de l’épaisseur du tissu adipeux et des attentes du patient. Il est recommandé d’attendre 3 à 4 semaines entre chaque séance. On considère un résultat définitif au bout de 3 à 6 mois.

Une méthode efficace à certaines conditions

Certes, la cryolipolyse est une méthode efficace pour perdre la culotte du cheval. Toutefois, si vous voulez optimiser et conserver les résultats, il est nécessaire d’avoir une bonne hygiène de vie.

Adoptez une alimentation saine et équilibrée

Pour éliminer l’eau en excès dans votre corps, diminuez votre consommation de sel en le remplaçant par des épices. Évitez également les boissons gazeuses riches en sodium et les plats industriels. 

Pour déstocker le gras, évitez les pâtisseries, la charcuterie, le fromage et l’alcool. En revanche, misez à fond sur les aliments riches en fibres : les fruits et les légumes. Le poireau, l’asperge, le fenouil et les choux sont connus pour leurs bienfaits diurétiques.

Pour améliorer la circulation sanguine et diminuer la rétention d’eau, préférez les fruits rouges, riches en vitamine P et en flavonoïdes. Vous pouvez également faire des cures de vigne rouge ou de queue de cerise, reconnus pour leurs propriétés drainantes et purifiantes.

Pratiquez une activité physique régulière et adaptée

Pour venir à bout de ces amas de graisses, rien de tel qu’une pratique sportive constante et régulière. Cependant, certains sports sont plus recommandés. Optez pour la course à pied, le vélo, le roller, la natationl’aquabike, le crossfit et des exercices de musculation ciblés comme les squats, les ciseaux, les burpees, les fentes avant… Comptez 2 à 3 séances par semaine en phase d’attaque.

Misez sur les massages

Rien de tel que le célèbre palper-rouler pour venir déloger la graisse sous-cutanée. Il a pour objectif de casser les cellules graisseuses sous-cutanées, de relancer la circulation sanguine et lymphatique et d’améliorer l’aspect de la peau

Cette technique de massage est très efficace, mais parfois assez douloureuse sur les zones très congestionnées. Pour réaliser un palper-rouler, vous devez pincer la peau entre le pouce et les doigts et faire rouler ce pli de manière à venir casser les amas graisseux stockés sous la peau. Pour faciliter le massage, appliquez une huile aux vertus drainantes et décongestionnantes (bouleau, citron, genévrier, pamplemousse).

Nos sources :

AFME : Comment perdre sa culotte de cheval ?

AFME : Cellulite et poids

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